Les demandes de saisie conservatoire maritimes comprennent les demandes de saisie de navires (y compris les restrictions à la disposition des navires), de marchandises à bord, de matériel et de provisions de bord, de fioul de soute, et les demandes de gel de biens saisis avant la procédure, dans le but de garantir l’exercice de leurs droits. Ces affaires devraient être portées devant le tribunal maritime du lieu où se trouvent les biens conservés. Les tribunaux populaires locaux ne sont pas compétents pour les saisies de navires (y compris les restrictions à la disposition des navires), de marchandises à bord, de matériel et de provisions de bord, de fioul de soute, ni pour les saisies d’autres biens dans l’attente d’une action en justice en matière maritime.
Les motifs de saisie d’un navire avant l’introduction d’une demande doivent être conformes aux 22 demandes maritimes prévues à l’article XXI de la loi sur les procédures spéciales en matière maritime.
Procédure et exigences applicables aux demandes précontentieuses: demande écrite (objet de la demande, motifs, navire préservé et montant de la garantie demandée), présentation de preuves pertinentes et contre – garantie.
Une affaire d’injonction maritime est une mesure coercitive par laquelle un tribunal maritime ordonne à la personne requise, à la demande d’un demandeur maritime, d’agir ou de s’abstenir d’agir pour protéger ses intérêts légitimes. Par exemple, lorsque le navire de pêche ou l’équipement est saisi de manière injustifiée par une autre personne.
La demande d’injonction maritime préalable à l’action doit être déposée auprès du tribunal maritime du lieu où le différend maritime s’est produit.
Pour qu’une injonction maritime soit rendue, trois conditions doivent être réunies: une demande maritime spécifique, la nécessité de remédier à la violation ou au manquement de la personne recherchée, et l’urgence de la situation.
Le demandeur est tenu de présenter une demande écrite, les preuves pertinentes et les garanties.
Une affaire de préservation de preuves maritimes est une mesure coercitive prise par un tribunal maritime, à la demande d’un demandeur maritime, pour extraire, conserver ou mettre sous scellés des preuves relatives à une demande maritime.
La demande de préservation des éléments de preuve en mer avant la mise en accusation doit être présentée au tribunal maritime du lieu où les éléments de preuve sont conservés. Le demandeur doit présenter une demande écrite, les preuves pertinentes et les garanties.
La préservation des éléments de preuve en mer est soumise à quatre conditions: le demandeur est partie à la demande maritime, les éléments de preuve conservés ont une valeur probante pour la demande maritime, la personne requise a un lien avec les éléments de preuve conservés et la situation est urgente.
Demande d’établissement d’un fonds de limitation de la responsabilité maritime cas la limitation de la responsabilité maritime est un régime spécial pour les litiges maritimes, et le chapitre XI de la loi sur le commerce maritime, qui régit les demandes maritimes des armateurs en vertu de la loi, peut bénéficier d’une limitation de responsabilité conformément à la loi. Ainsi, les propriétaires, affréteurs, exploitants, sauveteurs et assureurs de navires qui demandent une limitation de responsabilité en vertu de la loi à la suite d’un accident maritime peuvent demander à un tribunal maritime de constituer un fonds de limitation de responsabilité maritime avant ou pendant une action en justice. Celles qui sont présentées dans le cadre de la procédure doivent l’être au plus tard avant le jugement de première instance. La demande de constitution d’un fonds avant la mise en accusation doit être adressée au tribunal maritime du lieu de l’accident, du lieu d’exécution du contrat ou du lieu de saisie du navire.
Signification de la demande de constitution d’un fonds: Limitation du montant de l’indemnité; Après la création du Fonds, toute personne qui fait une demande maritime au demandeur relativement au même accident d’avarie ne peut faire une demande de saisie sur aucun des biens du demandeur.
La priorité d’un navire est également un régime juridique spécial en vertu du droit maritime, c’est – à – dire qu’un demandeur maritime a un droit de priorité sur le navire à l’origine d’une demande maritime adressée au propriétaire du navire, à l’affréteur coque nue ou à l’exploitant du navire conformément à l’article XX du droit maritime. La priorité du navire doit être exercée en fermant le navire. Les créances qu’il garantit ont priorité sur les privilèges, les hypothèques remboursées.
La priorité du navire est attachée au navire et n’est pas éteinte par le transfert de propriété du navire, avec un délai de prescription d’un an à compter de la date de naissance de la priorité. Il est soumis à l’enregistrement et n’est éteint que pour quatre raisons: l’inexécution du délai de prescription, la mise aux enchères obligatoire du navire par le Tribunal, la perte du navire et l’inexécution par proclamation du Tribunal. Par conséquent, la priorité du navire a un caractère secret et constitue une menace potentielle pour le cessionnaire du navire.
Lors du transfert d’un navire, le cessionnaire peut demander au tribunal maritime du lieu de livraison du navire ou du lieu de résidence du cessionnaire un rappel de priorité du navire afin d’inciter le titulaire de la priorité du navire à faire valoir ses droits en temps utile et à annuler la priorité du navire attachée au navire.
Lors de la demande, soumettre des documents tels que la demande, le contrat de transfert de navire, le certificat relatif au navire, etc. Un avis est publié après l’autorisation du tribunal maritime pour exhorter le titulaire de la priorité à revendiquer la priorité du navire pendant le rappel. Toute réclamation dans le délai de rappel doit être enregistrée auprès du tribunal maritime; Si le droit n’est pas revendiqué, il est considéré qu’il y a renonciation à la priorité du navire et le tribunal maritime rend, à la demande du demandeur, un jugement ex parte qui est publié.